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Le chien en syndrome de privation #4

Quand la peur empêche d’avancer, la découverte du monde environnant devient impossible. Tout paraît hostile, la seule solution pour le chien est d’éviter la rencontre, de renoncer à explorer. Et moins
Auteur
Alexandre Delille
Date de publication
June 9, 2017

Quand la peur empêche d’avancer, la découverte du monde environnant devient impossible. Tout paraît hostile, la seule solution pour le chien est d’éviter la rencontre, de renoncer à explorer. Et moins il découvre des choses nouvelles, plus il est terrifié !

« Dès que mon chien est dans la rue, il panique, il refuse d’avancer. Je suis obligée de le porter pour aller jusqu’au parc, mais il n’y fait pas ses besoins tellement il est stressé à cause des bruits et des personnes qui passent. Il fait ses besoins dans l’appartement ce qui est très embêtant. Et si je le gronde, il a encore plus peur ! »

Le syndrome de privation

Le syndrome de privation sensorielle est aussi nommé « syndrome du chenil » (Kennel syndrom) car il touche souvent des chiens qui se sont développés dans un milieu pauvre en stimulation, comme un box dans un chenil fermé. En fonction de l’âge auquel il quitte cet endroit où il se passait très peu de choses, le chien a plus ou moins de difficultés à s’adapter à la nouveauté.

Durant les deux ou trois premiers mois de sa vie, son système nerveux se développe sous l’influence des expériences réalisées. Plus le cerveau est stimulé, plus le réseau de ses cellules nerveuses se développe et se complexifie. La variété des stimulations permet au chien de tester de nombreux modes de réponses qui lui permettront de choisir par la suite celui qui est le plus adapté à la situation.

Moins le chiot est stimulé dans les premières semaines de sa vie, moins il possède d’outils pour faire face à des situations nouvelles, moins il explore son environnement, moins il a d’expérience… et plus il a de raisons d’avoir peur.

Une composante génétique est possible

Il n’existe pas de race plus peureuse, ni de race plus courageuse, mais il est possible de sélectionner des familles ou des lignées de chiens plus timides ou craintifs qui présentent des réactions exacerbées face aux éléments stressants de leur environnement.

Au sein même d’une portée, il est possible de repérer un ou plusieurs chiots plus peureux, plus réservé.

Instabilité émotionnelle et attachement

La présence de la mère permet au jeune chiot de retrouver son calme. Toute situation nouvelle provoque une émotion, et le contact maternel procure au chiot un sentiment de protection associé à un état de bien-être qui lui permet de moduler l’intensité de l’émotion.

Rappelons que l’âge minimum pour la cession gratuite ou onéreuse est de 8 semaines, le chiot ayant besoin de rester avec sa mère suffisamment longtemps pour qu’elle lui apprenne à bien se comporter.

Les événements et les interactions rencontrées entre l’âge de deux et trois mois ont une très grande influence sur le fonctionnement ultérieur du cerveau.

Les chiots qui viennent des élevages en batterie d’Europe de l’Est, ou ceux qui quittent leur élevage très tardivement (invendus), n’ont pas connu un univers aussi riche et stimulant que ceux qui vivent en famille dès l’âge de deux mois.

Certains chiots très peureux lors de l’adoption s’attachent très vite à leur nouvelle famille. Grâce à cette base rassurante et apaisante, ils découvrent de nouvelles choses et parviennent à s’y habituer en surmontant leurs peurs initiales.

L’évolution est souvent défavorable

Quand la peur est trop forte, permanente, le chien est envahi par ses émotions, il ne peut pas réfléchir, il ne peut pas apprendre. Il devient malade, avec des symptômes digestifs, cardiaques, cutanés, etc.

Le chien peut être rassuré par un être d’attachement apaisant (son propriétaire, un autre chien adulte), mais le nombre de ses peurs au quotidien n’a pas diminué. Il reste très sensible et peu adaptable aux changements brutaux de son environnement

La solitude déclenche un état de détresse chez le chien, avec des gémissements, des hurlements, parfois des destructions, et même de la malpropreté.

A l’âge adulte, ces chiens peuvent présenter des signes de mal-être encore plus poussés avec de la boulimie ou du léchage compulsif d’une partie de leur corps.

Ces chiens sont en souffrance

Une prise en charge des peurs s’impose dès qu’un chien éprouve des difficultés face à la nouveauté.

Lorsque son émotion est excessive, la surprise le paralyse, il fuit et panique, il n’est pas capable d’explorer. Ces réactions l’empêchent d’acquérir des comportements nouveaux et de s’adapter à la situation.

Le collier Jagger & lewis vous accompagne

Notre collier Jagger et Lewis détecte des comportements qui peuvent être des signes de syndrome de privation chez votre animal : ses vocalises (aboiements, gémissements), ses halètements, son niveau d’activité et de repos, son activité nocturne, la présence d’activité de substitution (léchage, boulimie..)... Nous croisons ces données aux informations que vous nous fournissez sur ce qui fait peur à votre animal et à quelle intensité, ainsi que son niveau d’agressivité face à ces stimuli. Une évaluation de son niveau de stress vous sera alors fournie sur votre application Jagger&Lewis. 

  • Tout diagnostic ne peut être fait que par un vétérinaire mais les données détectées peuvent l’aider et les données comportementales du collier peuvent être envoyées à votre vétérinaire pour l’aider à établir son diagnostic. 
  • En cas de prise en charge de cette affection par votre vétérinaire, vous pourrez vérifier l’amélioration des symptômes sur le temps.

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